Preghiamo per il barnabita P. Scalese, rimasto a Kabul, e per tutti coloro che soffrono in questo momento in Afghanistan e fuori Afghanistan.

 

Intervista al P. Moretti: Speciale Afghanistan | Fuga disperata

https://www.raiplayradio.it/audio/2021/08/TUTTA-LA-CITTA-NE-PARLA—Speciale-Afghanistan-Fuga-disperata-7c71f6d1-795d-4ed4-be06-a1725fbb39f9.html

Intervista di Marie-Lucile Kubacki Responsable de la rubrique religion
La Vie  Rome 0(033)6 82 58 65 51

https://www.lavie.fr/christianisme/eglise/giovanni-scalese-seul-pretre-en-afghanistan-aupres-des-dernieres-brebis-75807.php

« Priez pour l’Afghanistan », suppliait samedi 14 août le père Giovanni Scalese, unique prêtre du pays, au micro de Vatican News, le media officiel du Saint-Siège, ajoutant vivre « des jours de grande appréhension, dans l’attente des événements ». Dans ce pays où vivent une poignée de chrétiens, presque tous étrangers – et où tout converti démasqué risque la mort -, un aumônier, religieux barnabite, et des religieuses, assuraient jusqu’ici une discrète présence, tournée vers la charité et le service des plus démunis. Alors que beaucoup sont déjà partis, le supérieur des barnabites, le père Francisco Silva, à Rome, revient sur l’histoire de cette mission.

Avez-vous des nouvelles du père Giovanni Scalese?

Le père Scalese est encore là-bas, toujours au service de la communauté chrétienne, du moins le peu qui sont restés. Hier soir j’ai parlé avec lui au téléphone, il est tranquille, serein même s’il sait qu’il court des risques. En ce moment presque tout le personnel de l’ambassade italienne est parti. La situation est assez calme, au début on craignait quelque chose de plus violent, mais ça ne s’est pas encore produit. Il a dit qu’il resterait à Kaboul tant qu’il n’aurait pas une idée claire de la situation, de son travail.

Il y a aussi des communautés religieuses sur place…

Il y a avait deux communautés de soeurs, une internationale avec diverses congrégations féminines, des sœurs qui peu à peu sont déjà rentrées dans leur pays, et une communauté religieuse, des missionnaires de la charité, avec un groupe d’enfants handicapés, exclus de la société. Leur situation est actuellement en discussion, mais je ne peux pas trop en parler. J’ai dit personnellement au père Scalese, par écrit il y a quelques jours, puis hier qu téléphone, que nous comprenons ce moment difficile qu’il traverse à la mission à Kaboul, et que nous avons conscience de la responsabilité qu’il porte : le pasteur n’abandonne pas son troupeau, tant qu’il y a une brebis. C’est une responsabilité de vivre tous les moments, y compris les plus douloureux et durs. Je lui ai exprimé mon soutien et lui ai répété hier, que moi-même et toute la congrégation sommes à ses côtés, par la prière, la communion quotidienne, afin que la Mission et son propre travail puissent connaitre des jours meilleurs.

D’où vient cette mission des barnabites?

C’est le pape Pie XI, à la fin des années 20, qui nous a lui meme confié cette mission en Afghanistan. Il a choisi lui les premiers barnabites qui devaient aller la bas, ils étaient deux au début, puis il n’en est resté qu’un, en raison de l’accord bilatéral entre le Saint Siège et l’Italie, et comme discuté avec l’Afghanistan, il ne pouvait rester que un prêtre. Il était aumônier de toute la communauté chrétienne présente dans le pays, constituée essentiellement de fonctionnaires d’ambassade, mais aussi beaucoup d’entrepreneurs qui se rendaient en Afghanistan à une époque où l’activité se développait. La beauté de cette situation était que c’est le gouvernement afghan, à ce moment, qui a voulu, comme geste de reconnaissance – parce que l’Italie a été le premier pays à reconnaître l’indépendance afghane – offrir la possibilité d’avoir un aumônier pour les chrétiens présents dans le pays.

Et depuis?

Depuis, notre présence n’a pas connu d’interruption. Il y a toujours eu un aumônier, barnabite. Précisément dans les moments les plus difficiles, dans les années 90, avec les moudjahidines qui ont dû quitter le pays pour aller en Russie. En Afghanistan, le supérieur de la Missio sui iuris, était alors le père Giuseppe Moretti, qui a décidé de ne pas partir à ce moment particulier, de rester sur place, aux cotés des quelques chrétiens qui étaient restés. Puis il y a eu une attaque au siège de l’ambassade d’Italie – où se trouve aussi le siège de la Missio –  à Kaboul, durant laquelle il a été blessé à l’épaule par un fragment de missile. La croix rouge et les services de santé se sont occupés de lui et il a été emmenée au Pakistan, à Islamabad, où il a été soigné, avant d’être rapatrié en Italie, pour attendre la fin du conflit. Puis ça s’est ouvert à nouveau et notre présence a perduré jusqu’à aujourdhui.

Ricevuto, pubblichiamo a titolo di informazione, di vicinanza e affetto, indipendentemente da ogni colorazione politica.

https://www.la7.it/coffee-break/video/afghanistan-giovanni-donzelli-un-pensiero-personale-a-padre-gianni-scalese-che-resta-a-kabul-con-una-16-08-2021-393480